Après une enfance passée à Sofia, à New-York et à Bruxelles, le destin a voulu que l’on déménage en Wallonie (Nivelles) en 1999. La sympathie des wallons, leur degré d’ouverture, leur sens de l’humour et leur humanisme, jumelés à la beauté naturelle de la région, ont fait que la Wallonie est progressivement devenue ma région de cœur.
Après des études à l’Athénée Royal de Nivelles et à l’Université Catholique de Louvain, plusieurs expatriations à l’étranger m’ont permis de constater avec fierté l’excellente image dont nous bénéficions auprès de la communauté internationale. Les wallons sont perçus comme des gens sympathiques, ouverts d’esprit, accessibles et avec un grand sens de l’autodérision.
Nous avons un système d’enseignement supérieur d’une très bonne qualité, reconnu internationalement et accessible au plus grand nombre, ce qui fait de nos universités, hautes écoles et centres de recherche les sites de production de notre principale matière première – les cellules grises. Fort heureusement cette ressource est inépuisable dans l’hypothèse où l’on continue de soutenir et d’investir dans l’innovation, l’infrastructure et l’ouverture internationale des établissements d’enseignement supérieur.
Dans cette perspective, je veille, en étroite collaboration avec l’ensemble de mes collègues, à promouvoir l’excellence scientifique wallonne et à construire des ponts avec les communautés scientifiques d’autres pays et notamment avec la Suisse. Dans ce petit pays, en de nombreux points similaire à la Belgique, l’on constate rapidement et avec une fierté certaine le taux élevé de chercheurs et de professeurs wallons, contribuant quotidiennement au rayonnement de notre région à travers leurs différents contacts et travaux.