On ne le répétera jamais assez : la Wallonie doit s’ouvrir davantage au monde pour mettre en avant son savoir-faire technologique et industriel, la qualité de son enseignement supérieur, la qualité de la vie, etc.
L’ouverture signifie aussi, et surtout, aller conquérir le monde pour montrer son know how économique, scientifique, culturel, …, et éviter de prendre une position d'attentisme en espérant que le monde s’intéressera un jour à nous.
Or le monde fait face à une profusion d’offres de pays et de régions aussi alléchantes les unes que les autres et ne retiendra que les offres les plus dynamiques et pertinentes : si le monde ne vient pas à nous, nous devons aller vers le monde et lui vendre notre savoir-faire.
Je prends l’exemple de mon pays, l’Algérie, qui grâce à sa manne financière, s’est lancé tous azimuts dans de grands projets de développement et importe la quasi totalité de ses besoins, mais alors quelle est la position de la Wallonie sur ce marché demandeur ? Quasiment insignifiante vu qu’elle n’exporte que pour 80.37 millions d’euros (2013) sur les 1.075 Milliards d’euros (2013) d’exportation de la Belgique vers ce pays (Algérie premier client de la Belgique en Afrique du nord), soit 7% de l’exportation globale de la Belgique vers l’Algérie.
Voilà un état de fait de l’absence de la Wallonie en Algérie, pourtant le plus grand marché de la région et le plus dynamique, et de surcroît francophone, un marché dont les besoins en savoir-faire pour accompagner son renouveau économique sont énormes.
Cette position peut conférer à la Wallonie une position de choix grâce à ses compétences et ses PME mais elle doit sortir des sentiers battus et réadapter ses relais pour mieux porter sa voix, et c’est entre autres le rôle de l’ambassadeur de la marque pour faire valoir les atouts de la Wallonie !