« Avec le vent de l’est, écoutez-le tenir le plat pays qui est le mien », entonne Jacques Brel de sa voix grave et mélodieuse. Chez Dogstudio, des Namurois amoureux du digital, il est toujours un peu question de vents. Rassurez-vous, cette fois-ci encore, ils leur sont favorables.
Deux ans après avoir pris un nouveau souffle au cœur de Chicago, mégapole que les Américains surnomment The Windy city tant elle est battue par les vents, l’agence namuroise s’aventure désormais au-delà de la frontière américaine, à l’assaut de Mexico. Les Namurois ont décidément soif de grands espaces.
A la conquête de terres merveilleuses
Après ce premier pas aux Etats-Unis, Gilles Bazelaire, associé et co-fondateur de Dogstudio, spécialiste en développement vidéo, média et créations, fait le grand saut en Amérique latine… mais pas dans le vide.
Il n’en est en effet pas à sa première fois au pays des Incas : « Je fais régulièrement des missions économiques. J’ai participé à la dernière au Mexique et j’ai vraiment repéré tout le potentiel qu’il y avait là-bas", confie-t-il au journal l’Echo.
Dogstudio a déjà un client sur place, et pas des moindres : une licorne !
Cette licorne s’appelle Rappi, l’équivalent sud-américain d’Amazon. Eh non, en économie ce terme ne désigne pas un animal fantastique mais bien une start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars.
Pour l’agence, le moment est venu de se lancer : "Je m’y suis rendu il y a trois ans mais le marché n’était pas encore prêt. Aujourd’hui, on voit des entreprises comparables à la nôtre exploser, en passant d’une vingtaine à 170 employés. », se réjouit Gilles Bazelaire.
Un avenir tourné vers l’international… pour une société résolument belge !
Aujourd’hui, Dogstudio est active à l’étranger pour 40 % de ses activités. De tels chiffres laissent présager un avenir radieux tandis que ce spécialiste en contenu digital a déjà eu l’occasion de conclure de prestigieux: "Nous avons notamment travaillé pour Adobe et nous allons prochainement conclure des contrats avec de très gros acteurs du transport et des médias, confirme Nicolas Moies-Delval, associé en charge du développement du bureau américain à l’Echo.
Pour l’équipe de Namur, pas question de délocaliser toute l’équipe à l’étranger. Si le bureau de Chicago accueille six personnes, l’aventure mexicaine débutera seulement en duo : une personne sera sur place en permanence tandis que Gilles Bazelaire fera de nombreux allers-retours. Pour Dogstudio, une très grande part du travail s’effectue encore en Belgique.