Le microscope virtuel de la start-up Medtech Cytomine (basée à Liège), spécialisée en solutions IT collaboratives dans le domaine de la pathologie digitale, a été sélectionné dans le cadre du projet d’innovation numérique français PATIM. C’est l'École Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) qui a porté le projet dans le but d’apporter à tous les étudiants en médecine vétérinaire de France, un soutien pour renforcer leur apprentissage. Les futurs vétérinaires pourront grâce à cette innovation technologique wallonne observer sur leur écran des lames de tissus scannées de manière aussi précise qu’avec un microscope optique classique.
Le projet PATIM (Plateforme d’Apprentissage Transdisciplinaire par l’Image Numérique au service de la formation clinique vétérinaire) « a pour objectif d’utiliser les potentialités d’innovation pédagogique du numérique et les évolutions technologiques de l’image, au bénéfice de l’enseignement vétérinaire. Cette plateforme a pour objectif de faciliter et de renforcer l’acquisition, par l’étudiant, de connaissances fondamentales et cliniques mais aussi de compétences analytiques et de démarche diagnostique, par la pratique en situation virtuelle ludique et interactive », explique Mme Raymond Letron, professeur en histologie et anatomie pathologique vétérinaire, coordinatrice et porteur du projet PATIM à l’ENVT.
Dans ce cadre, c’est le microscope virtuel développé par la start-up liégeoise Cytomine qui a été sélectionné pour offrir une nouvelle dimension pédagogique aux étudiants des quatre écoles vétérinaires françaises (Alfort, Lyon, Nantes, Toulouse). Les étudiants auront ainsi accès à une plateforme unique, accessible n’importe où, à n’importe quel moment et aussi simplement qu’une connexion à un site web. L’interface web Cytomine permet de partager en ligne des images de très grandes résolutions et offre les mêmes paramètres de navigation dans le tissu que les grossissements d’un microscope. Cytomine offre également les avantages de pouvoir annoter les images et de partager du contenu, renforçant donc aussi le travail collaboratif entre étudiants.
Spécialisée en pathologie numérique dans le domaine de l'imagerie biomédicale, Cytomine propose, au travers de sa plateforme web hébergeant un moteur d’intelligence artificielle puissant et modulaire, une solution innovante et collaborative disponible partout et à tout moment. Le logiciel développé par la spin-off liégeoise permet aux scientifiques de partager et analyser des images sans limitation par rapport à leur taille ou leur format (jusqu’aux multi gigapixels), le tout dans un environnement facilitant le travail collaboratif. Cytomine développe également des algorithmes d'apprentissage automatiques adaptés aux demandes et aux besoins de ses clients.