Cette année 2017 a commencé par la nomination d'un nouvel Attaché/Conseiller Commercial ayant bureau à l'Ambassade de Belgique. Antérieurement ce poste était occupé avec talent et efficacité par une représentante de l'AWEX, mais qui avait pour inconvénient du point de vue péruvien de résider en Colombie et non directement au Pérou. C'est donc cette fois au FIT (Flanders Invest & Trade)(qui semble avoir compris l'importance de ce pays et notre présence en sa capitale) qu'émerge le nouvel attaché. Sa présentation se fera à la communauté Belge au Pérou le 6 avril 2017.
Le début de 2017 est marqué par l'impact surtout dans la partie Nord du pays, d'un phénomène récurrent ancien, "el Niño". Ce nom aurait été donné par des pêcheurs du village de Paita au Nord du Pérou à l'arrivée d'un courant marin, d'eau chaude qui vient buter contre le continent Sud Americain en cette zone et selon sa force s'étale plus ou moins fort à partir de là sur la côte sud-américaine. Ce phénomène se présentait de façon répétée aux alentours des 24/25 décembre, ce qui a fait penser aux habitants de la zone à la coïncidence avec la Noël et la naissance de l'"enfant" Jésus et les fit baptiser celui-ci el "Niño" (l'Enfant). Les bouleversements climatiques entrainés par celui-ci peuvent se révéler dramatiques en certaines zones du pays, en raisons de pluies torrentielles, inondations, glissements de terrains et dommages aux infrastructures privées et publiques (bâtiments, routes, ponts, distributions d'eau potable, électricité etc).
Des carences en matière d'infrastructures destinées à empêcher les effets colatéraux du phénomène climatique, des constructions dans des zones inondables et autres lits temporairement
asséchés de cours d'eau,faisant fi de "la mémoire" des fleuves et des rivières. Nonobstant la solidarité dont font preuve les habitants et entreprises, la réactivité des autorités pour secourir les victimes, tenter de palier aux inconvénients, de sortir à chaque fois que le phénomène se présente de manière plus marquée voire de violence extrême, de la situation de détresse et de chaos, momentané ou de durée pouvant s'étendre sur plusieurs semaines voire plusieurs mois.
S'il est indéniable que l'Europe ou les Etats Unis, ou l'Asie connaissent aussi des dégâts générés par des catastrophes naturelles, inondations, tempêtes etc, l'apport de solutions nouvelles destinées à améliorer les systèmes administratifs, de défense civile, de protection des zones habitées ou abritant des structures vitales ou importantes pour le pays et ses habitants, de nouvelles solutions en matière de gestion et génération tant d'eau potable, que d'énergies renouvelables propres, de systèmes de sécurité, de normes, de créativité, il nous semble que le savoir faire européen, et certainement celui de Belgique et plus encore de la Wallonie et de Bruxelles pourraient trouver des partenariats de vitales importances et de bénéfices mutuels substanciels.
De plus la superficie du pays, les différents panoramas et caractéristiques de sa géographie, sa biodiversité, ainsi que les éléments du patrimoine tant alimentaire qu'autre du pays sont matière à
collaboration fructueuse faisant tant appel aux produits et services du pays, qu'aux connaissances, savoir-faire et inginierie débouchant sur une valeur ajoutée, une plus value significative,
de mon point de vue, marque de fabrique ou signature spécifique des Belges, Bruxellois et Wallons généralement, très appréciés au Pérou.
Il est à noter que si ces dernières années la renommée de la Belgique s'est surtout marquée dans le pays, sur la qualité et variété de ses bières, la qualité, la finesse de ses chocolats, il nous faut garder à l'esprit que d'autres peuvent tenter de nous ravir ces "premières places" dans l'esprit des populations locales et des autorités, tant dans ces domaines que dans d'autres et qu'il
nous parait plus que nécessaire de marquer le pas dans tous les domaines où notre expertise peut faire la différence dans ce pays, situé stratégiquement comme le meilleur "hub" de la côte Pacifique sud-américaine.Beaucoup de possibilités, beaucoup de besoins, des carences, une large main d'oeuvre à former, des universités en quête d'affirmation, des installations et solutions temporaires et/ou définitives ou sur le long terme à pourvoir.
Et nonobstant, les difficultés et parcours du combattant des labyrinthes administratifs, un certain degré de corruption, les mentalités pas toujours au diapason, le Pérou reste pour l'Europe, la Belgique, Bruxelles et la Wallonie une opportunité de premier plan dans un pays qui continue d'afficher une progression de + de 3% par an et jouit d'une remarquable stabilité politique.
Je suggère de multiplier, les actions et images nôtres dans ce pays et renforcer les attributions et nouveaux moyens de celles et ceux qui peuvent en toute confiance appuyer l'Europe, la Belgique, et bien entendu surtout Bruxelles et la Wallonie.